Dans l’œuvre Woman Reading in the Garden (1878-1879), Mary Cassatt représente la lectrice d’un journal afin de démontrer la nouvelle place qu’occupent les femmes dans la société française. Cassatt met ainsi en lumière l’implication des femmes dans les enjeux de la vie publique depuis l’espace domestique. Cette démonstration se produit au même moment où se déroulent à travers l’Europe des mouvements de revendication féministes entourant notamment le droit de vote, l’inclusion des femmes dans les sphères publiques, de même que le droit à l’éducation supérieure et à une vie professionnelle.
À la veille de la Révolution française, en 1789, les femmes lettrées représentaient environ 27 % de la population en France. Cette proportion a grimpé à 90 % (hommes et femmes) au tournant du 20e siècle dans les villes européennes occidentales [1]. Si ces statistiques positives semblent indiquer de meilleures conditions pour les femmes dans la société, l’opinion publique et les périodiques de l’époque révèlent une tout autre réalité. Au cours des 18e et 19e siècles, les femmes lectrices ont été ouvertement ridiculisées dans l’espace public. Les séries de caricatures comme Les Bas-Bleus(voir figure 1) – un terme désignant les femmes ayant des intérêts pour la lecture et l’écriture – étaient consacrées à rabaisser et à culpabiliser les femmes nouvellement instruites. Rarement symbole d’intelligence, les lectrices représentaient plutôt la négligence des femmes par rapport à leurs tâches et à leurs responsabilités domestiques.
Culture littéraire féminine
Grandement influencé par l’alphabétisation de masse, par l’engouement des femmes pour la lecture et par les revendications féministes, le contexte socioculturel propre au 19e siècle permet de révéler l’agentivité, c’est-à-dire la capacité d’agir, que possède la lectrice représentée par Cassatt [2]. Ainsi, sous le pinceau de l’artiste impressionniste, l’iconographie de la liseuse obtient une nouvelle symbolique associée à la citoyenne moderne et à l’archétype féministe de la Nouvelle Femme *. Un bref retour dans l’histoire de la culture littéraire féminine permet de constater que le contrôle des connaissances et l’absence d’éducation ont énormément nui à l’indépendance des femmes à travers les siècles.
L’Église et le patriarcat ont longtemps restreint l’accès aux contenus littéraires autres que la Bible. Ce contrôle était un moyen efficace de maîtriser les esprits et les idées qui se propageaient dans la communauté [3]. En guise de riposte, plusieurs textes féministes ont circulé dès le 17e siècle et rejoint toujours plus de femmes à travers le continent européen. Le contrôle de l’accès aux connaissances et à l’éducation constituait dans ce contexte une manière de maintenir l’ordre établi et le système qui tenait les femmes dans un état d’oppression [4]. Éventuellement, les transformations des établissements d’enseignement en France et dans toute l’Europe ont conduit à un accroissement de la population lettrée et à la naissance de nouveaux lectorats : les femmes. Celles-ci préféraient la lecture de romans, ces livres de petits formats, légers et abordables, aux manuscrits classiques [5]. Anthony Wall, professeur émérite à l’Université de Calgary et spécialiste des études comparatives entre textes et imagesaffirme même que dès le 18e siècle, ces changements étaient le fruit de la conjonction d’éléments contextuels sociohistoriques et esthétiques ayant mené à ce qu’il qualifie de « renouvellement de l’activité de lecture et des habitudes physiques corrélatives [6] ». L’apparition d’une presse typiquement féminine, où se retrouvaient surtout des potins, s’inscrit aussi dans ces transformations de la culture littéraire au cours du 19e siècle [7]. Ces journaux n’avaient cependant aucune visée éducative ou intellectuelle, puisque le développement de l’intelligence ainsi que de l’esprit critique et analytique était toujours réservé aux hommes.
Des femmes modernes
Mary Cassatt est née en 1844 à Pittsburgh, aux États-Unis. À 22 ans, elle s’établit en France, où elle fait carrière et où elle demeure jusqu’à son décès, en 1926. Après quelques années consacrées à sa formation artistique, elle se joint aux impressionnistes *, un groupe d’artistes avant-gardistes souhaitant rendre compte des réalités contemporaines, de l’industrialisation des villes et de la vie quotidienne. Mary Cassatt y fait sa marque en tant que « peintre des femmes modernes [8] », en exposant dans ses œuvres les réalités des femmes de la bourgeoisie française de l’époque. Lorsque Cassatt choisit de représenter sa mère lisant un journal typiquement masculin dans The Artist’s Mother Reading “Le Figaro” (Lecture du « Figaro »), elle soutient que la lecture est une démonstration d’intelligence et d’implication sociale nouvelle pour les femmes. Durant cette même période, Cassatt peint une femme plus jeune dans un contexte similaire dans l’œuvre Woman Reading in the Garden. Encore une fois, Cassatt montre une femme lisant un journal dans un jardin.
Les Bas-Bleus par Honoré Daumier 1844
Source : https://books.openedition.org/pul/7937
L’artiste associe alors la lecture de journaux en tant qu’activité à l’archétype de la femme moderne [9]. Celle-ci incarne l’idée centrale du mouvement de la Nouvelle Femme, un mouvement féministe, intellectuel et artistique lié à la première vague féministe [10]. Ce terme, inventé par l’autrice féministe irlandaise Sarah Grand, décrit les femmes modernes comme étant instruites et intelligentes, possédant une carrière et jouissant d’une plus grande liberté de mouvement [11]. De ce fait, les deux œuvres de Cassatt aident à comprendre comment la représentation d’une bourgeoise faisant la lecture a permis de mettre en lumière la réalité des femmes, alors qu’elles réclamaient une place dans l’espace social et insistaient sur la reconnaissance de la vie intellectuelle féminine.
Représenter une liseuse
De manière plus spécifique, l’œuvre Woman Reading in the Garden permet d’exemplifier la construction d’une nouvelle conception du genre féminin au 19e siècle, à travers la représentation de certaines réalités. D’ailleurs, l’inscription de cette peinture dans un contexte social, culturel et même politique en grand bouleversement en nourrit beaucoup l’analyse. D’abord, l’endroit dans lequel la liseuse se trouve est particulièrement important puisqu’il inscrit la scène dans l’espace jardinier, où les femmes avaient l’habitude de faire la lecture. Le titre de l’œuvre, Woman Reading in the Garden ou encore On a Balcony, propose par ailleurs cette inscription de la liseuse dans le jardin ou, selon la directrice de musée Adelyn Breeskin, sur un balcon où se trouve une variété considérable de fleurs [12]. La configuration de l’espace, des formes et des couleurs révèle de son côté un lieu qui semble avoir été créé spécifiquement pour la lectrice. La femme est assise sur un banc qui épouse à merveille la forme de son corps et où elle semble se trouver complètement à l’aise, tout en adoptant une attitude sérieuse qui démontre la rigueur qu’elle accorde à la lecture. Cassatt inscrit dès lors cette liseuse en opposition aux représentations parfois sensuelles ou dérisoires des femmes lectrices. En outre, la robe blanche à motifs que porte la femme témoigne de la nature privée de l’espace jardinier, puisqu’elle n’oserait pas s’aventurer à l’extérieur de sa propriété vêtue de cette robe d’intérieur. Cette image agit ainsi comme une fenêtre sur les réalités des femmes bourgeoises de la fin du 19e siècle qui, en raison de leur rang social, devaient se plier aux exigences de leur statut et étaient contraintes à l’espace domestique. Le portrait démontre toutefois le caractère émancipateur de l’activité de lecture, tout en dénotant des restrictions physiques encore très réelles pour ces femmes.
L’étiquette au 19e siècle
Au 19e siècle, les femmes étaient hautement contraintes par différentes normes de comportement ayant pour objectif de les maintenir dans un état de subordination caractérisé par leur obéissance et la passivité de leur rôle en société. Le respect de ces différentes règles de l’étiquette était lié au rang social. Les femmes bourgeoises étaient donc particulièrement visées par ces normes, dont le non-respect entachait à coup sûr leur réputation et celle de leur famille. Les premiers mouvements féministes, comme celui de la Nouvelle Femme, s’inscrivaient entre autres en réponse à ces restrictions, qui empêchaient les femmes « de bonne famille » d’aspirer à une carrière et de se définir autrement que par la maternité ou le mariage. À cet effet, la comtesse de Tramar affirme ce qui suit dans son traité de comportement :
La jeune femme moderne ne nous offre peut-être plus la vision hiératique que l’on aimait à contempler. Elle est devenue un peu turbulente, le féminisme a mis dans sa cervelle une ébullition qui la pousse quelques fois à sortir de la réserve jadis si appréciée. Cependant le rôle de la femme est divin, sa mission sur cette terre est de charmer, de soutenir de ses mains fragiles cette omnipotence appelée l’homme, qui prétend dominer et que l’on enchaîne pourtant si facilement[13].
De manière plus précise, selon l’étiquette, une femme ne devait jamais s’adresser à un homme directement, ni circuler seule en dehors de la maison (et des jardins adjacents), faire preuve d’intelligence ou manifester un intérêt pour la politique. Elle devait plutôt inspirer la vertu à tous les membres de sa famille et démontrer son obéissance à son mari et aux autres hommes de son entourage [14]. Dans le contexte de ces revendications, et sous le pinceau de Mary Cassatt, la Nouvelle Femme, considérée alors comme une figure archétypale et un idéal féministe, constitue un grand changement dans la conception du genre féminin. En effet, l’œuvre incarne un sujet pensant qui n’est plus caractérisé en fonction de sa relation avec un homme [15].
Lire au jardin
Le choix de représenter une lectrice au jardin rend toutefois compte de la posture féministe de Mary Cassatt, laquelle a parfois été qualifiée d’ambivalente par quelques auteurs et autrices [16]. Ce lieu liminal évoque une certaine liberté de mouvement pour les femmes, qui pouvaient y circuler seules, tout en incarnant le contrôle du système patriarcal, puisqu’elles y étaient aussi contraintes. À ce propos, la relation d’opposition entre contrainte et liberté que dépeint le jardin pour la gent féminine remonte au Moyen-Âge, où l’iconographie de la femme lisant au jardin s’est développée. Ce type de représentation dans l’art, appelée « lectrice au jardin clos », ou hortus conclusus en latin, inscrit dès le Moyen-Âge la virginité et la dévotion féminine comme des caractéristiques typiques des femmes faisant la lecture au jardin. Les liseuses au jardin ont, à d’autres moments, eu une forte connotation érotique, notamment en raison des multiples représentations d’une Marie-Madeleine * sensuelle, qui incarne à plusieurs égards le péché et le danger de la sensualité féminine [17]. Ces associations entre la nature, la lecture et la féminité ont d’ailleurs été réaffirmées à maintes reprises jusqu’au 20e siècle, et ont marqué la philosophie des Lumières et les écrits de l’écrivain et philosophe Jean-Jacques Rousseau, qui opposaient entre autres la féminité et la nature à la masculinité et à la culture. De manière très synthétique, le jardin s’est défini à travers les siècles comme un lieu typiquement féminin, tout en constituant un objet de contrôle, puisqu’il délimitait l’espace domestique et les lieux de vie des femmes. Le jardin était donc d’une part un lieu de sociabilité qui permettait aux femmes de passer du temps avec leurs amies et les membres de leur famille, et d’autre part, un des rares endroits hors de la maison où les bourgeoises pouvaient être seules et circuler à leur guise.
Dès le 18e siècle, le jardin devient un lieu de prédilection pour la lecture comparable aux salons littéraires * [18]. Ces salons étaient particulièrement importants pour les pratiques littéraires des femmes aux 18e et 19e siècles. En effet, ils étaient associés à la féminité et favorisaient une socialisation mixte, laquelle s’avérait fondamentale au développement d’idées féministes. Les salons littéraires ont par ailleurs marqué l’évolution de l’alphabétisation des femmes en France. Dès lors, plusieurs affirment que le jardin joue un rôle semblable aux salons pour les lectorats modernes, puisqu’il a encouragé la sociabilité féminine et les discussions littéraires, mais dans un contexte beaucoup plus informel et intime [19].
Une révolution littéraire
Au cours du 19e siècle, une époque où, selon plusieurs spécialistes, une véritable révolution littéraire aurait eu lieu, l’étude des représentations de scènes de lecture gagne en intérêt. La présence de nouveaux lectorats, parmi lesquels figurent les femmes, a été liée à la montée en popularité des romans. Ces livres de petits formats étaient d’ailleurs privilégiés par celles qui aimaient lire à l’extérieur, dans leur jardin ou en ville, en compagnie d’un chaperon ou de leur mari. Ce nouveau loisir, qui occupait de manière positive la vie des femmes, a par ailleurs fait craindre que celles-ci abandonnet leurs tâches domestiques et familiales en raison du temps qu’elles passaient à lire. Les journaux de l’époque publiaient couramment des caricatures de femmes lisant, ridiculisant celles qui désiraient s’instruire par la lecture et blâmant cette activité pour toutes les revendications d’émancipation qu’ont fait valoir les femmes à la fin du 19e siècle.
Durant la période de transformation des habitudes littéraires des femmes dans les années 1880, un important changement législatif permet dorénavant aux jeunes filles d’accéder à l’éducation secondaire publique [20]. Les transformations du système scolaire français ont ainsi marqué le climat social de l’époque. D’un autre côté, la crainte d’une perte de pouvoir masculin dans l’espace public a généré de l’anxiété chez les hommes, provoquant par le fait même un resserrement des mécanismes visant à contrôler les femmes. Dans ce contexte, la représentation de l’implication sociale des femmes par la lecture d’un journal est revendicatrice d’une nouvelle conception de la féminité, qui passe d’un sujet concerné uniquement par la vie domestique à une citoyenne qui s’intéresse à la vie sociale et politique de son époque. Mary Cassatt dépeint ainsi une femme éduquée, qui sait lire et qui s’inscrit dans les enjeux de société par la lecture d’un journal.
Implication sociale
Dans un autre ordre d’idées, la lecture est depuis longtemps reconnue comme un moyen de développer l’autonomie d’un individu, non seulement parce qu’elle lui permet de réfléchir par lui-même, mais aussi parce qu’elle le confronte à de nouvelles idées. Elle permet de s’extraire mentalement de son environnement et de s’imaginer ailleurs. De plus, la littérature a servi de véhicule aux idées féministes et révolutionnaires. L’accès au contenu littéraire a donc longtemps été contrôlé, l’absence d’éducation des femmes ayant facilité cette tâche. Ainsi, les femmes étaient en tous points exclues du discours social et les journaux quotidiens qui traitaient des enjeux de la vie publique s’adressaient uniquement aux hommes, lesquels étaient également les décideurs dans la France du 19e siècle.
Dans ce contexte, l’œuvre Woman Reading in the Garden de Cassatt révèle des femmes qui, par la lecture des journaux, s’opposent aux traités de comportements et aux normes sociales stipulant que les femmes ne devaient pas se mêler des affaires de la vie publique. Les liens entre l’alphabétisation des femmes et l’agentivité féminine sont explicités par Cassatt lorsqu’elle représente une lectrice en pleine action. De ce fait, l’œuvre peut être comprise comme un symbole de l’inclusion des femmes dans la sphère publique grâce à la lecture, qui négocie habilement pour elles une nouvelle place dans la société même si elles restent physiquement dans la sphère domestique. En ce sens, la lecture devient un médiateur d’implication sociale pour les femmes et contribue à la déconstruction des barrières entre les associations genrées des sphères publiques et privées [21]. La lecture contribue aussi à la redéfinition de la femme moderne, l’activité ayant permis l’érosion des barrières entre domesticité et sociabilité. Dans cette œuvre de l’artiste états-unienne, les femmes modernes sont incarnées comme des sujets instruits et impliqués socialement par l’alphabétisation et de la lecture des journaux [22].
Enfin, la démonstration des particularités du contexte culturel et social du 19e siècle permet de mettre en lumière l’importance qu’ont eue l’éducation et la lecture dans les revendications féministes. La représentation d’une liseuse de journal témoigne d’une posture féministe, puisqu’elle vise la reconnaissance des femmes comme citoyennes actives de la société française. Ces efforts ne resteront d’ailleurs pas dans l’ombre. Quelques années plus tard, Mary Cassatt et d’autres femmes de son entourage prêteront main-forte à la cause des suffragettes, ces femmes ayant milité ardemment pour le droit de vote à travers l’Angleterre, les États-Unis et la France.
Lexique
Nouvelle Femme : mouvement féministe, intellectuel et artistique associé à la première vague féministe ayant eu lieu au 19e siècle. Le terme anglais New Woman a été inventé par l’autrice féministe irlandaise Sarah Grand dans son article The new aspect of the woman question [23].
Impressionnistes : groupe d’artistes d’avant-garde, à la base du mouvement pictural nommé l’Impressionnisme. Ayant été rejetés du Salon de peinture et de sculpture en France, ces artistes ont organisé leurs propres expositions indépendantes. Huit expositions impressionnistes ont ainsi eu lieu de 1874 à 1886 [24].
Marie-Madeleine : dans l’histoire, Marie-Madeleine a été décrite comme l’archétype de la pécheresse, souvent comparée à une prostituée, qui s’est repentie et a été pardonnée. Elle est parfois considérée comme la compagne de Jésus. Tel que l’explique le pasteur Alain Houziaux, « Marie-Madeleine a sans doute très tôt représenté l’image d’une femme pécheresse (peut-être prostituée) convertie par le Christ et guérie par lui de ses démons. Marie-Madeleine avait ainsi toutes les caractéristiques voulues pour devenir une incarnation et une figure symbolique de la Sagesse-Sophia. Elle était femme, elle avait été possédée par les démons et elle en avait été sauvée et délivrée par Jésus[25]. »
Salon littéraire : en France, les salons littéraires réunissaient des mondains et mondaines, des amateurs et amatrices, des écrivains et écrivaines, des philosophes et des artistes pour discuter de beaux-arts et de lecture. Ces salons étaient des lieux très importants pour les femmes, puisqu’ils constituaient un des rares espaces de socialisation mixte, en plus du fait qu’elles étaient souvent les organisatrices de ces événements. Des idées nouvelles y circulaient, les auteurs et autrices y lisaient leurs écrits, et des artistes y exposaient leurs œuvres [26].
Références
[1] Lyons, M. (1999). The new readers of nineteenth-century France. Dans G. Cavallo, R. Chartier et L. G. Cochrane (dir.), A History of Reading in the West (p. 313-344). University of Massachusetts Press.
[2] Pollock, G. (1980). Mary Cassatt. Jupiter Books.
[3] Lyons, M. (2001). Readers and Society in Nineteenth Century France: Workers, Women, Peasants. Springer.
[4] Broude, N. et Garrard, M. D. (2005). Reclaiming Female Agency: Feminist Art History After Postmodernism. University of California Press.
[5] Wall, A. (2014). La place du lecteur : livres et lectures dans la peinture française du XVIIIe siècle. Presses universitaires de Rennes.
[6] Ibid., p. 20.
[7] Barette, L. (2022). Corset de papier : une histoire de la presse féminine. Éditions Divergences.
[8] Pollock, G. (1998). Mary Cassatt: Painter of modern women. Thames & Hudson.
[9] Brown, K. J. (2012). Women Readers in French Painting 1870-1890: A Space for the Imagination. Ashgate Publishing.
[10] Grand, S. (1894). The new aspect of the woman question. The North American Review, 158(448), 270‑276. https://www.jstor.org/stable/25103291
[11] Ibid.
[12] Breeskin, A. D. (1970). Mary Cassatt: A catalogue raisonné of the oils, pastels, watercolors, and drawings. Smithsonian Institution Press.
[13] Comtesse de Tramar. (1905). L’étiquette mondaine : usages de la société moderne dans toutes les circonstances de la vie. Victor-Harvard & Cie, éditeurs. p. 3-4.
[14] Ibid.
[15] Yeh, S. F. (1976). Mary Cassatt’s images of women. Art Journal, 35(4), 359‑363. https://doi.org/10.1080/00043249.1976.10793307
[16] Broude, N. (2000). Mary Cassatt: Modern woman or the cult of true womanhood? Woman’s Art Journal, 21(2), 36‑43.https://doi.org/10.2307/1358749
[17] Camille, M. (1985). Seeing and reading: Some visual implications of medieval literacy and illiteracy. Art History, 8(1), p. 30.https://doi.org/10.1111/j.1467-8365.1985.tb00148.x
[18] Jakob, M. (2018). Des jardins & des livres. Mētis Presses.
[19] Delon, M. (2021). Le XVIIIe siècle libertin : de Marivaux à Sade. Citadelles & Mazenod.
Wall, op. cit., p. 102-109.
[20] Alaimo, K. (1994). Adolescence, gender, and class in education reform in France: The development of enseignement primaire superieur, 1880-1910. French Historical Studies, 18(4), 1025‑1055. https://doi.org/10.2307/286727
[21] Brown, op. cit., p. 63.
[22] Ibid., p. 64.
[23] Grand, op. cit.
[24] Manœuvre, L. (2016). Les pionnières : femmes et impressionnistes. Éditions des Falaises.
[25] Houziaux, A. (2006). Marie-Madeleine était-elle la compagne de Jésus-Christ ? Études théologiques et religieuses, 2(81), p. 168.
[26] Lyons, M. (2008). Reading Culture & Writing Practices in Nineteenth-Century France. University of Toronto Press. p. 200.