FICSUM | Fonds d’investissement des cycles supérieurs de l’Université de Montréal

Tandis que l’été tire à sa fin, l’automne s’amorce avec plusieurs projets stimulants et de nouvelles collaborations pour l’équipe de la revue. Mes manches sont déjà relevées pour actualiser tous ces défis qui se profilent. Ma réputation dit vrai : je cherche un peu, beaucoup à bousculer la routine, car je carbure aux initiatives. Plus ça bouillonne d’idées à réaliser dans ma tête, plus j’aime ça !

À ce propos, je suis très heureuse de vous offrir, en grande primeur, une toute nouvelle section dans la revue : une chronique ! La première chroniqueuse invitée de l’histoire de notre publication n’est nulle autre que Sonia Lupien. Je l’avoue, j’en suis pas mal fière ! Que M^me Lupien ait accepté de collaborer avec nous pour la prochaine année me ravit. J’ai une grande admiration pour ses travaux sur le stress humain, un mal qui nous touche tous. La revue Dire l’accueille donc en ses pages avec beaucoup de respect et d’humilité, au bénéfice de ses lecteurs et lectrices.

Vous l’avez sans doute compris, je vous avais à l’esprit quand j’ai pensé à elle comme chroniqueuse. Aborder les questions liées au stress est plus que jamais essentiel. Peut-être avez-vous lu les articles publiés en juin dans Le Devoir qui font état de la détresse étudiante. Sachant que 22 % des étudiants souffrent de détresse psychologique, selon un sondage mené en 2016 par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal, et que l’Union étudiante du Québec et la Fédération étudiante collégiale du Québec priorisent cet enjeu pour présenter des recommandations aux différents partis politiques québécois en vue des élections d’octobre, le sujet est très chaud. Surtout, des solutions doivent être proposées et mises en place, et ce, le plus tôt possible. J’ai donc décidé que la revue Dire contribuerait à celles-ci cette année, même modestement. 

Autre bonne nouvelle : forte de son succès, la revue Dire a maintenant sa propre page Facebook ! Donner un accès direct aux articles de nos auteures et auteurs sur ce média devenait un incontournable. De plus en plus populaire, la revue attire des lecteurs de partout dans la francophonie grâce, entre autres, à notre partenaire l’Agence Science-Presse. La voilà donc qui prend de la maturité pas à pas. Et je vous réserve une surprise dans le numéro de janvier, histoire de dynamiser davantage son contenu ! Mon aspiration : faire en sorte que la revue évolue constamment et continue de nourrir votre curiosité intellectuelle. 

Bon automne !

Marie-Paule Primeau
Rédactrice en chef