Ici, comme dans une majorité de pays européens, le spectateur consomme majoritairement du cinéma hollywoodien qu’un marketing de l’offre fabriqué par une immense industrie aux multiples tentacules entretient par saturation. Œuvrant au Québec dans un libre marché, les distributeurs seraient, en 2010, les seuls responsables de l’illumination américaine de 78,4 % des écrans1. Ils jouissent d’un régime libéral laxiste et répondent à une demande fragmentaire des consommateurs par une offre et une mise en marché héritées d’une tradition américaine. Mais sont-ils les seuls responsables?