L’ostéopathie gagne en popularité au Québec depuis quelques années. Les gens consultent les ostéopathes pour divers problèmes de santé sans trop connaître l’origine et l’efficacité de cette approche. Mais quelle est l’origine de l’ostéopathie? Que peut-elle apporter au système de santé? Est-ce que la démarche en ostéopathie est appuyée par des données probantes scientifiques? Pourquoi cette pratique n’est-elle pas enseignée dans les universités québécoises?
Lorsque les Québécois souffrent d’atteinte au système musculosquelettique, ils consultent leur médecin, leur chiropraticien ou leur physiothérapeute afin d’obtenir un traitement qui les soulagera. Toutefois, quelques patients, déçus des résultats obtenus en médecine traditionnelle, s’orientent vers la médecine douce. Depuis les années 1980, avec l’arrivée d’établissement d’enseignement privé, plus de 1 000 ostéopathes ont été formés (selon le Collège d’études ostéopathiques) pour servir ces Québécois amateurs de médecine douce. La pratique de l’ostéopathie vient également s’ajouter aux primes d’assurances de plusieurs compagnies, qui offrent un montant parfois équivalent au montant obtenu en chiropractie ou en physiothérapie. De plus, de jeunes étudiants fraîchement gradués de l’université ou du cégep entament de plus en plus une formation complémentaire en ostéopathie dans des écoles privées au Québec. Afin de mieux comprendre comment l’ostéopathie pourrait intégrer le système d’éducation et de santé québécois, il est primordial de comprendre l’histoire de cette pratique. Suite à la lecture de ce texte, l’objectif est de se poser les bonnes questions afin d’intégrer l’ostéopathie dans la Belle Province.
Origines et histoire de l’ostéopathie
L’ostéopathe Philip Latey décrit trois périodes dans l’histoire de l’ostéopathie : la période initiale (18741910), la période traditionnelle ou classique (1910-1953) et l’ère moderne (1953-2003)[1]. L’époque postmoderne de l’ostéopathie de 2003 à aujourd’hui prend un tournant important qui déterminera l’avenir de celle-ci.
L’ostéopathie voit le jour grâce au Dr Andrew Taylor Still, un officier dans la cavalerie lors de la guerre de Sécession aux États-Unis (1861-1865), qui avait une formation de médecin et de chirurgien. Désabusé par la pratique médicale de son époque, Still croyait qu’en alignant le système musculosquelettique, le corps humain augmentait ses chances d’autoguérison. Les principes de base de l’ostéopathie du Dr Still sont les suivants : 1) la structure et la fonction sont interdépendantes; 2) le corps possède la capacité de s’autoréguler, donc il tend vers l’homéostasie, qui est un processus d’équilibre entre les différentes constantes à l’intérieur du corps; et 3) le rôle de l’artère est suprême, dans le sens où la circulation doit être libre pour avoir une santé optimale[2]. Il mit sur pied une multitude de techniques manuelles non documentées dans le but de soulager ses patients. La première école d’ostéopathie, l’American School of Osteopathy (ASO), fut fondée à Kirksville dans l’État du Missouri (É.-U.) par le Dr Still. Celui-ci attribuait aux étudiants qui graduaient le titre de Doctor of Osteopathic Medicine (D.O.) et acceptait à l’époque les femmes dans son école[3],[4]. La période initiale fut marquée par des ostéopathes directement diplômés de l’ASO dont le Dr John Martin Littlejohn, qui a exporté l’ostéopathie en Europe[5]. Alors qu’il était à la tête de l’ASO comme directeur, Littlejohn a introduit l’usage des rayons X, a enseigné la physiologie et a ouvert un hôpital chirurgical arrimant la médecine de l’époque à l’ostéopathie[6]. En 1899, Littlejohn fut renvoyé de l’ASO à cause de ses opinions dites « trop médicales » et fut remplacé par Arthur Grant Hildreth, docteur en médecine ostéopathique (D.O.), qui était plus conservateur par rapport à l’ostéopathie[7]. Hildreth fut toutefois un personnage clé dans la législation de l’ostéopathie aux États-Unis dans la mesure où il a fait signer plusieurs projets de loi à la chambre des représentants en faveur de la pratique de l’ostéopathie[8]. L’année suivant son renvoi, Littlejohn ouvrit l’école américaine de médecine ostéopathique et de chirurgie à Chicago, où il a travaillé pendant quelques années jusqu’en 1913, année où il retourna en Grande-Bretagne. L’année de la mort d’Andrew Taylor Still (1917), Littlejohn a ouvert la British School of Osteopathy (BSO) à Londres7. Littlejohn mentionne lui-même dans un article que les deux hommes avaient des points de vue complètement différents sur l’ostéopathie : Still avait une vision anatomique, tandis que Littlejohn avait une vision beaucoup plus physiologique[9]. Malheureusement, peu de documents sont issus de la période initiale de l’ostéopathie à l’exception de quelques ouvrages philosophiques du Dr Still, de quelques manuels de principes d’ostéopathie des premiers gradués de l’ASO ainsi que des notes de cours de certains étudiants. L’enseignement à cette époque se faisait surtout de manière orale et aucune étude scientifique, à l’exception de certains cas cliniques, n’est ressortie de cette période. Un fait intéressant de cette époque est que le Canadien Daniel David Palmer (1845–1913), fondateur de la chiropratique, fut étudiant du Dr Still sans toutefois graduer comme ostéopathe[10], d’où la ressemblance de certaines manipulations ostéopathiques et chiropratiques.
La période classique (1910-1953) est une période où plusieurs ostéopathes ont essayé de définir l’ostéopathie selon les principes et la philosophie des fondateurs. Leurs réflexions ont été publiées dans la littérature américaine sous forme de livres ou d’articles de journal. Par exemple, Harrisson Fryette, D.O., a énoncé les principes des mouvements vertébraux, Charles Owens a écrit un livre sur les réflexes de Chapman et William Garner Sutherland a écrit un livre sur la thérapie cranio-sacrée qui demeure toujours très controversée aujourd’hui en raison de son manque de validité scientifique de par des études randomisées ou de méta-analyses. Durant cette période, plusieurs ostéopathes ont essayé de définir différentes approches, sans toutefois mener d’études cliniques sérieuses. Cette période a été entrecoupée des deux Grandes Guerres, ce qui explique en partie un ralentissement dans l’évolution de l’ostéopathie aux États-Unis et en Angleterre. Après la Deuxième Guerre mondiale, les écoles d’ostéopathie ont commencé à inclure le cursus biomédical et scientifique de la médecine traditionnelle.
L’ère moderne de l’ostéopathie aux États-Unis se caractérise par l’effervescence de l’ostéopathie scientifique et médicale. Depuis 1973, l’ostéopathie a gagné les droits d’une pratique de la médecine illimitée au même titre que les médecins allopathiques (M.D.) dans tous les États américains[11],[12]. De plus, les ostéopathes ont le pouvoir de s’enrôler comme officiers médicaux dans l’armée américaine[13]. L’ostéopathie médicale est maintenant enseignée dans 29 universités américaines. Depuis cette époque, les M.D. et les D.O. ont une licence illimitée pour la pratique de la médecine : les deux groupes prescrivent de la médication, pratiquent la chirurgie et peuvent poursuivre leurs études dans n’importe quelle spécialité médicale reconnue (cardiologie, pneumologie, radiologie, etc.). Les étudiants voulant devenir D.O. ou M.D. ont habituellement complété un baccalauréat en sciences en plus d’avoir réussi le Medical College Admission Test (MCAT). Une fois admis dans une école, les D.O. et les M.D. font quatre ans d’études médicales et poursuivent leur formation par des internats, des résidences et des fellowships13.
La différence entre les M.D. et les D.O. repose sur la philosophie de traitement, la connaissance du système musculosquelettique et la pratique des traitements ostéopathiques manuels souvent cités dans les articles sous le terme anglophone osteopathic manipulative treatments (OMT[14]). Environ 60 % sont des généralistes, des internes, des pédiatres ou des gynécologues-obstétriciens. Les D.O. ont une approche globale de la santé, travaillent beaucoup en médecine préventive et sont généralement membres de l’American Osteopathic Association (AOA). Puisque l’approche scientifique et médicale oriente les gestes posés (approche basée sur les évidences scientifiques) par les ostéopathes américains, plusieurs techniques (OMT) non validées par la science ont été mises de côté, comme l’approche cranio-sacrée de Sutherland[15]. L’approche cranio-sacrée prétend qu’il existe une petite mobilité entre les os du crâne et que le thérapeute peut ressentir ces mouvements et traiter un patient. À cet effet, plusieurs étudiants au doctorat dans différents domaines ont commencé à faire des études scientifiques en ostéopathie. L’usage de la thérapie manuelle ostéopathique a été validé par certaines méta-analyses et études randomisées pour les problèmes de santé suivants : maux de dos, douleurs musculo-squelettiques, maux de cou, amélioration des symptômes liés à certains problèmes urinaires (incontinence) chez la femme et l’otite chez les enfants[16],[17],[18],[19],[20]. Les techniques d’ostéopathie manuelles sont souvent utilisées en complémentarité avec d’autres modalités de traitement. Les indications scientifiques en faveur de l’utilisation des OMT sont encore très limitées. Toutefois, certains patients ne jurent que par les manipulations ostéopathiques. Plus d’études sont nécessaires afin de bien connaître l’impact des OMT sur des conditions médicales.
En résumé, selon l’American Osteopathic Association, il n’y a pratiquement pas de différence entre un M.D. et un D.O. hormis la connaissance des thérapies manuelles ostéopathiques.
La période moderne de l’histoire de l’ostéopathie comprend également la prolifération des thérapies manuelles ostéopathiques à travers le monde. Toutefois, les praticiens qui utilisent le terme « ostéopathe » en dehors des États-Unis n’ont pas une formation médicale et restent accrochés à la pratique semblable à celle des périodes initiale et classique de l’histoire de l’ostéopathie. C’est pour cette raison que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit deux types d’ostéopathie : la médecine ostéopathique (pour ceux qui ont une formation américaine et qui ont le droit d’utiliser le titre D.O. à sa juste valeur) et la thérapie manuelle ostéopathique pratiquée par un non-médecin (physiothérapeute, kinésiologue, etc.), pour lequel le titre de Diploma of Osteopathic Manipulative Praticioner (DOMP) serait plus juste afin de le distinguer des vrais D.O.[21]
La période postmoderne de l’ostéopathie (2003-aujourd’hui) se traduit par une unification générale de toute forme de thérapie manuelle qui provient de la massothérapie, de la chiropractie, de l’ostéopathie, de la médecine sportive et de la physiothérapie afin de faire ressortir une pratique soutenue par des études scientifiques. Le chiropraticien et le physiothérapeute traitent déjà leurs patients principalement avec de la thérapie manuelle, donc l’ajout des techniques ostéopathiques élargirait leur banque d’outils thérapeutiques. L’objectif est de travailler en équipe pour le bien des patients et de tous parler le même langage. La distinction de l’ostéopathie reposera éventuellement seulement sur un héritage historique et philosophique, mais pour que la profession conserve sa crédibilité, elle n’a pas le choix d’orienter son approche vers la science et les bonnes pratiques médicales[22]. Toutefois, il y aura toujours un débat avec des sous-groupes d’ostéopathes qui sont restés ancrés à la période initiale et classique et prétendant que la vraie ostéopathie est celle des fondateurs…
La pratique de l’ostéopathie au Québec et au Canada
Récemment, l’Université Laval a décliné l’entrée d’un programme d’ostéopathie de style européen proposé par une école privée du Québec (le Collège d’études ostéopathiques) en soulignant le manque de recherches scientifiques[23]. Toutefois, l’Université Laval reste ouverte au modèle de pratique de l’ostéopathie américaine qui est l’équivalent de la formation en médecine avec l’ajout des manipulations ostéopathiques. Pour le moment, aucune université canadienne n’offre un programme d’étude en ostéopathie similaire à ce qui se fait aux États-Unis. Toutefois, la Canadian Osteopathic Association (CAO) chapeaute les D.O. formés aux États-Unis désirant pratiquer au Canada. Les D.O. américains doivent atteindre les normes établies par le Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada Canada (RCPSC) pour pratiquer la médecine dans le Canada anglais[24]. Le titre de D.O., formé dans une université américaine, est seulement protégé dans les provinces de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, du Manitoba, de la Saskatchewan, du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve. Au Québec, ce titre n’est pas protégé, ce qui amène une grande confusion auprès de la population en ce qui concerne la pratique de l’ostéopathie. Le fait que les D.O. américains doivent passer un examen de français a aussi probablement freiné la culture de l’ostéopathie scientifique et médicale au Québec. Étant donné que le titre de D.O. n’est pas protégé dans la Belle Province, plusieurs écoles privées ont vu le jour depuis les années 1980 en donnant le titre de D.O. à leurs finissants (pour éviter la confusion, le titre devrait être « diplômé en thérapie manuelle ostéopathique »).
Ces écoles n’ont aucun lien avec le ministère de l’Éducation du Québec ni avec l’Office des professions du Québec et ne sont affiliées à aucune université reconnue au Canada. Étant donné qu’il n’existe pas d’ordre professionnel, le public québécois n’est pas protégé de cette pratique ostéopathique. De plus, la formation diffère beaucoup d’une école à l’autre. Le cursus de cours de ces écoles privées est basé seulement sur l’apprentissage des thérapies manuelles (OMT) prodiguées sous forme de séminaires sur une période de trois à cinq ans. Il faut toutefois noter que le Collège des médecins du Québec reconnaît la formation américaine en ostéopathie, mais à ce jour aucun ostéopathe issu de la formation américaine ne pratique au Québec[25]. En révisant la littérature, il est constaté que les recherches issues de ces institutions privées ne sont publiées dans aucune revue scientifique autre que dans le Journal d’ostéopathie au Québec, précisément dirigée par le Dr Sicotte, qui a une formation en médecine14. Les ostéopathes diplômés de ces écoles privées pratiquent généralement comme travailleurs autonomes et peuvent émettre des reçus qui sont remboursés par la majorité des compagnies d’assurances privées. L’ostéopathie pratiquée au Québec s’est également approprié le titre de médecine douce ou « alternative », ce qui est le contraire de la pratique ostéopathique pratiquée aux États-Unis. Il est également intéressant de constater que l’ostéopathie a été popularisée au Québec par des ostéopathes d’origine française non-médecins. En France, l’ostéopathie peut être pratiquée tant par des médecins que par des gens qui ont seulement suivi une formation d’ostéopathie ayant une pratique restreinte. Étant donné qu’il y a très peu de chiropraticiens en France, les ostéopathes français sont devenus dans leur pays les spécialistes des affections du rachis au même titre que les chiropraticiens au Québec. Les médecins français qui ont suivi une formation en ostéopathie ont une pratique similaire aux D.O. américains. Pour résumer, la formation en ostéopathie au Québec peut paraître intéressante pour les néophytes, mais elle est associée à des coûts financiers très élevés, l’enseignement ne suit pas nécessairement les données scientifiques récentes et la formation n’est reconnue par aucune université canadienne. De plus, il faut savoir qu’aucune école d’ostéopathie et aucune association ne peuvent prétendre être la référence ou être impliquée dans la protection du public.
Conclusion
Une grande confusion dans la pratique de l’ostéopathie s’est installée au Québec. Selon l’Université Laval, le manque de preuves scientifiques de certaines pratiques de l’ostéopathie pourrait être la principale raison pour laquelle l’ostéopathie n’est pas enseignée dans les universités québécoises. Les ostéopathes formés dans une école privée au Québec usurpent le titre de D.O. réservé aux vrais docteurs en ostéopathie formés dans un milieu universitaire médical. Cette confusion pourrait ternir l’image de l’ostéopathie telle que pratiquée aux États-Unis et au Canada anglais, qui se veut une médecine scientifique et non une médecine douce. Afin d’atténuer cette confusion, l’ostéopathie pourrait simplement être considérée comme une formation complémentaire, sans être une profession distincte des autres professions de la santé. Il serait également pertinent d’étudier la possibilité d’inclure une formation de D.O. et de M.D. dans les universités québécoises afin d’officialiser la profession, comme aux États-Unis, ou d’enseigner les techniques d’ostéopathie manuelle aux physiothérapeutes, médecins sportifs, orthopédistes et chiropraticiens comme approche complémentaire. L’ostéopathie pourrait apporter beaucoup au système de santé québécois dans le traitement et la gestion des troubles musculosquelettiques. Il faut maintenant trouver comment l’ostéopathie peut être intégrée au système de santé.
RÉFÉRENCES
[1] LATEY, P. « Osteopathy Ancient and Modern », Australian Journal of Ostheopathy, no 6, 1993, p. 14-21.
[2] TAYLOR STILL, Andrew. La philosophie et les principes mécaniques de l’ostéopathie, Frison-Roche, 2001, p. 1-25.
[3] SHANNON, Stephen C. et Howard S. TEITELBAUM. « The Status and Future of Osteopathic Medical Education in the United States », Academic Medecine, vol. 84, no 6, juin 2009, p. 707-711.
[4] HISTORY OF OSTEOPATHIC MEDICINE VIRTUAL MUSEUM, « Andrew Taylor Still Establishes Osteopathy », American Osteopathic Association, http://history.osteopathic.org, consulté en juin 2011.
[5] HALL, Tew John. « The Contribution of John Martin Littlejohn to Osteopathy », AAO Journal, vol. 13, 2003, p. 10-13.
[6] LITTLEJOHN JM. « Osteopathy, An Independent System Co-extensive with the Science and Art of Healing », J Am Osteopath Assoc, vol. 100, mars 2000, p. 14.
[7] TAN SY, Zia JK. « Andrew Taylor Still (1828-1917): Founder of Osteopathic Medicine » Singapore Medical Journal, vol. 48, no 11, nov. 2007, p. 975-976.
[8] HILDRETH, Arthur Grant, D.O. « What Osteopathic Stand for in Legislation », JOAA, vol. 100, no 12, 2000, p. 796- 798.
[9] LITTLEJOHN JM. « Osteopathy, A Biological Science », Journal of Osteopathy, 1936, p. 4-8.
[10] GRANT HILDRETH Arthur, DO. « The Lengthening Shadow of Dr. Andrew Taylor Still », publié par A.G. Hildreth et A.E. Van Vleck, Kirksville, Simpson Printing Company, 1942, p. 44-46.
[11] EMIL P. LESHO, D.O. «An overview of osteopathic Medicine », Arch Fam Med, vol. 8, 1999, p. 477- 484.
[13] NORMAN GEVITZ. « The Sword and the Scalpel- The Osteopathic War to Enter Military Medical Corps: 1916-1966 », JAOA, vol. 98 no 5, 1998, p. 279-286.
[14] LALONDE François. « Les D.O. américains : qui sont-ils ? », Ostéopathie précisément, vol. 41, mars 2011, p. 38-40.
[15] GREEN Carolyn. « A Systematic Review and Critical Appraisal of the Scientific Evidence on Craniosacral Therapy », BC Office of Health Technology Assessment, vol. 99, mai 1999, p. 1-66.
[16] LICCIARDONE, John C, Brimhall, Angela K; King, Linda N. « Osteopathic Manipulative Treatment for Low Back Pain: A Systematic Review and Meta-analysis of Randomized Controlled Trials », BMC Musculoskeletal Disorders, vol. 43, no 6, 2005.
[17] FRANKE, H, et Hoesele, K. « Osteopathic Manipulative Treatment (OMT) for Lower Urinary Tract Symptoms (LUTS) in Women », Journal of Bodywork and Movement Therapies. vol. 17, no 1, 2013, p. 11-18.
[18] CHOU, R, Huffman, LH. « Non Pharmacologic Therapies for Acute and Chronic Low back Pain: A Review of the Evidence for an American Pain Society/American College of Physicians Clinical Practice Guideline », Annals of Internal Medicine, vol.147, no 7, 2007, p. 492-504.
[19] GUINEY P, Chou R, Vianna A, Lovenheim J. « Effects of Osteopathic Manipulative Treatment on Pediatric Patients with Asthma: A Randomized Controlled Trial », The Journal of the American Osteopathic Association, vol. 105, no 1, 2005, 7-12.
[20] MILLS M, Henley C, Barnes L, Carreiro J, Degenhardt B. « The Use of Osteopathic Manipulative Treatment as Adjuvant Therapy in Children with Recurrent Acute Otitis Media », Arch Pediatr Adolesc Med, vol. 157, no 9, 2003, p. 861-866.
[21] Benchmarks for Training in Osteopathy: Benchmarks for training in traditional/complementary and alternative medicine, Organisation mondiale de la santé, http://www.who.int/medicines/areas/traditional/BenchmarksforTraininginOsteopathy.pdf, 2010.
[22] LICCIARDONNE et coll. « Osteopathic Research: Elephants, Enigmas, and Evidence », Osteopathic Medicine and Primary Care, vol. 1, no 1, 2007, page 7- 15.
[23] ALLARD, Marc, « L’Université Laval ferme la porte à l’ostéopathie », Le Soleil, http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201110/02/01-4453561-luniversite-laval-ferme-la-porte-a-losteopathie.php, 3 octobre 2011
[24] Canadian Osteopathic Association, http://www.osteopathic.ca, 1er janvier 2014
[25] LALONDE François. «Touch, More than a Basic Science », J Am Osteopath Assoc., vol. 112, no 12, déc. 2012 , p. 769-770.