Volume 27 / No 2 / Été 2018
Alors que nous vivons dans une société en constant changement où tout va de plus en plus vite, où la pression est grande d’être performants dans plusieurs aspects de nos vies et où nous sommes assaillis par les nouvelles technologies, le stress vécu demeure pourtant plus que jamais tabou. Tous ces impératifs diminuent notre faculté à être profondément heureux et libres.
Une réalité déjà bien connue et documentée, vous vous dites. Je suis aussi de cet avis. La prise en charge au quotidien des conséquences du stress devenu insidieusement chronique est-elle pour autant facilitée ? Je constate que non, d’autant plus que le sujet est encore mal perçu, et pas tellement prisé dans les 5 à 7. Les gens qui en souffrent subissent bien souvent le jugement de leurs proches et de leur entourage. De ce fait, j’ai trouvé plus que pertinent le texte de Cassandre, La médicalisation du stress des musiciens (p. 45), lorsque je l’ai lu. L’analyse et la réflexion qu’elle propose reflètent une réalité transposable à plusieurs milieux professionnels.
À l’issue de cette lecture, j’ai cherché des solutions pour contrer cette problématique. J’ai récemment dévoré l’ouvrage Par amour du stress, de Sonia Lupien, professeure au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et directrice du Centre d’études sur le stress humain. Puisque l’été (et les vacances) pointe le bout de son nez, je vous propose quatre outils simples et fort sympathiques tirés de ce livre.
1 – Voyez vos amis et vos proches aussi souvent que possible : profitez-en, il fait beau, sortez en terrasse ! En bref, entretenez votre réseau social.
2 – Soyez altruiste (bénévolat, coup de pouce à un membre de votre famille, etc.), même pour seulement quelques heures par semaine.
3 – Chantez. Cette activité provoque une extension du diaphragme qui stimule le système parasympathique. Ça libère !
4 – Bougez. La saison estivale est parfaite pour intégrer plus d’activités sportives dans la routine quotidienne. Et pas besoin d’être compliqué pour évacuer le trop-plein de stress : une marche dans un quartier montréalais, une virée en vélo jusqu’à votre glacier préféré ou même une soirée à se faire aller le popotin sur un air techno !
Puisque le stress et l’anxiété de performance participent à augmenter le niveau de détresse ressenti, j’inscris à mon horaire du jour une visite à une amie avec laquelle je chanterai notre chanson disco préférée.
Bon été !
Marie-Paule
REGARD SUR L’ACTUALITÉ — Contrer ces bactéries qui résistent, Marie-Pier Dinel — Programme de maîtrise en chimie
Les infections causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques sont de plus en plus communes et laborieuses à traiter. Dans ce contexte, en août 2017, le gouvernement du Canada a proposé …
ARTS — Star Trek vu par l’art autochtone, Clara Ruestchmann — Programme de maîtrise en histoire de l’art
L’univers de science-fiction de la série télévisée Star Trek est devenu, dans les trente dernières années, un sujet qui suscite l’intérêt de plusieurs artistes contemporains autochtones. Compte tenu de certaines …
SANTÉ — Plonger de hauteurs vertigineuses : tout un sport !, Marion Cossin — Programme de doctorat en génie biomédical
Le plongeon de haut vol est une discipline sportive qui consiste à s’élancer d’une plateforme ou d’une falaise de plus de 20 mètres afin de plonger dans un lac, une rivière …
SOCIÉTÉ — La politique par les gestes, Vincent Denault — Programme de doctorat en communication et Maxime Labrecque — Programme de baccalauréat en communication et politique
Les politiciens font parler d’eux, sans qu’ils aient à dire un mot. Certains attirent davantage l’attention que d’autres. Lors des débats électoraux, leur posture ainsi que leurs expressions faciales et …
SOCIÉTÉ — Quand l’humour combat la cybercensure en Chine, Catherine Déry — Programme de maîtrise en histoire
De quelle façon l’humour, une forme d’esprit se voulant comique et absurde, peut-il devenir un outil de lutte contre la cybercensure en Chine ? Comme le gouvernement communiste de Chine ne …
SOCIÉTÉ — La face cachée des erreurs de syntaxe, Katrine Roussel — Programme de doctorat en didactique
Lorsqu’un élève québécois remarque le code S, signifiant « erreur de syntaxe », sur son texte corrigé, il en déduit que sa phrase est mal construite. Toutefois, contrairement aux erreurs d’orthographe ou …
SOCIÉTÉ — La médicalisation du stress des musiciens, Cassandre Ville — Programme de maîtrise en anthropologie
Qui n’a jamais eu le trac avant de monter sur scène ou de parler en public ? Les interprètes n’y échappent pas, bien que ces prestations soient une partie intégrante de …