Volume 30 / No 2 / Été 2021
Au début du printemps, j’ai donné une entrevue à Jane Goncalves, conseillère à la recherche à l’Université de Montréal (UdeM) et membre du conseil d’administration de l’Association des communicateurs scientifiques du Québec. Le but de l’entretien ? Augmenter la visibilité des articles de la revue. Comme je le disais à Jane, « la revue Dire est une vraie mine d’or, cela serait bien dommage qu’elle ne soit pas connue davantage et qu’elle reste confinée à l’UdeM ».
Après plus de six ans à la barre de la revue Dire, je suis toujours aussi passionnée quand vient le temps de discuter des raisons qui me font choisir jour après jour le métier que j’exerce. J’aime mon travail. Je le répète si souvent que certains se moquent un peu de moi pour me taquiner. Il est vrai que je m’active sans relâche à promouvoir la revue et à la faire connaître au plus grand nombre. Chapeauter la revue Dire est pour moi un réel engagement envers la communauté étudiante des cycles supérieurs pour le transfert des connaissances. Je suis animée par la conviction de contribuer à quelque chose de plus grand que moi.
Si la revue Dire existe, c’est d’abord et avant tout parce que des personnes soumettent des textes pour publication. Durant la préparation de chaque numéro, je me sens privilégiée de collaborer avec elles pour diffuser leur recherche. Les auteurs font confiance à l’équipe de la revue. La majorité retient de multiples apprentissages du processus éditorial une fois leur texte publié. Plusieurs m’écrivent pour me dire que leur expérience de publication a changé la façon dont ils entrevoient rédiger leur thèse ou leur mémoire. Wow ! Je m’en réjouis chaque fois et à l’équipe de la revue, je dis mission accomplie ! Je pourrais m’étendre longuement sur les divers aspects de Dire… Je crois tellement à ce que nous faisons et à comment nous le faisons.
Je suis donc, encore une fois, très fière de ce numéro-ci. Tous les collaborateurs ont été, comme toujours, exemplaires. Ce n’est pas peu dire… Passer au travers du processus éditorial de la revue, ça peut être sportif. Du début à la fin, nous sommes rigoureux, pointilleux et un peu à cheval sur les normes établies. Certains trouvent peut-être la démarche laborieuse, voire légèrement contrariante, mais tous apprécient notre sérieux, j’en suis convaincue. Une chose est sûre, les articles de ce numéro sont écrits pour vous, lecteurs et lectrices de la revue. Vous verrez transparaître dans chacun des sujets un même thème : celui du désir d’améliorer la qualité de vie des gens. Bien humblement, j’espère que nous le faisons aussi en publiant ce numéro.
Je vous laisse sur un message que nous avons reçu il y a quelques semaines et qui m’est allé droit au cœur : « En passant, j’ai en main le numéro de l’hiver 2021 de la revue Dire. Un super beau travail comme à l’habitude. Mon père a d’ailleurs lu ceux d’été et d’automne et il a adoré. Il dit qu’il aime beaucoup, car malgré le fait qu’il n’ait qu’un secondaire 5, il a accès à la science. »
Bonne lecture !
Marie-Paule Primeau, rédactrice en chef
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