SOCIÉTÉ - Le musée de sciences naturelles comme acteur social de l’environnement ?

Vanessa Alarie - Faculté arts et sciences

SOCIÉTÉ – Le musée de sciences naturelles comme acteur social de l’environnement ?

Depuis les dernières années, il semblerait que le musée de sciences naturelles s’avère une clé essentielle pour parvenir à responsabiliser les citoyens, inciter les gens à changer leurs habitudes de vie, éveiller le public à la biodiversité et au développement durable, etc. Ce lien, peut-être nouveau, entre musée et responsabilité sociale, permet de réfléchir à l’évolution du rôle social des musées de sciences naturelles, à son incarnation dans la réalité et à sa place dans la société actuelle.

Les musées de sciences naturelles, comme tout autre aspect de la culture, sont les produits de la société qui les engendre[i]. Toutefois, l’identité du musée, son mode de fonctionnement et son ancrage social, bref, ses finalités sont des sujets peu étudiés. Or, il nous semble intéressant, d’un point de vue réflexif sur l’inscription de cette institution dans la réalité, de dégager les visions dominantes de ce type de musée à travers le temps et l’espace. Après un bref historique des musées de sciences naturelles afin de mettre en place la problématique de cet article, nous discuterons et analyserons les études antérieures, pour terminer par proposer des pistes de réflexion sur l’avenir de ces institutions.

Définition et historique des musées de sciences naturelles
Un musée, selon le Conseil international des musées (ICOM), est une « institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation[ii] ». En effet, le musée est une institution complexe, multiforme et multifonctionnelle[iii]. Pour compléter cette définition, l’UNESCO ajoute que les collections, étant présentes dans la plupart des cultures humaines, « traduisent un rapport au passé qui privilégie les traces matérielles laissées par nos ancêtres, qui tend à les protéger et même, parfois, à les rendre essentielles au fonctionnement des sociétés humaines[iv] ». Ces collections constituent aujourd’hui la partie principale de ce qu’on désigne globalement par le terme de patrimoine culturel.

Toutefois, chaque musée a une spécialité patrimoniale. Selon l’Association des musées d’histoire naturelle du Canada (AMHNC), celle du musée de sciences naturelles concerne le patrimoine naturel, le développement environnemental et le développement d’un mieux-vivre entre l’homme et son environnement[v]. Les collections de sciences naturelles sont des ensembles structurés d’objets physiques rassemblés pour répondre à des questions de nature scientifique, fournissant de l’information de haute qualité basée sur les ressources originales et de première source[vi]. Il peut s’agir de collections de fossiles, de minéraux, de plantes, d’animaux, d’artéfacts humains, etc. Les spécimens peuvent également prendre plusieurs formes selon leur composition : empaillé, épinglé, en fluide, rembourré, etc. Souvent, ces collections sont le résultat de plusieurs centaines d’années d’acquisitions que l’on a ensuite classées, investiguées et documentées[vii].

Le musée a traditionnellement trois principales fonctions : la conservation (ou la collection), la recherche (ou l’étude) et l’éducation (ou la diffusion ou la communication[viii]). De plus, au début des années 1970, son rôle social s’est affirmé avec l’apparition des écomusées nés de la vague de la nouvelle muséologie. Souhaitant placer l’homme au milieu du projet muséal et être « au service de la société et de son développement[ix] », les écomusées associent « l’écologie naturelle et l’écologie sociale[x] ».

Pour continuer, afin de bien saisir le contexte d’évolution des rôles des musées de sciences naturelles, il nous semble essentiel d’en retracer les moments marquants de leur histoire depuis leur création en Europe à la fin du XVIIIe siècle. L’origine des collections d’écofacts remonte aux XVe et XVIe siècles avec la découverte et l’exploration de nouveaux mondes permettant ainsi aux bourgeois, aux scientifiques et aux curieux d’agrémenter leur « cabinet de curiosités » ou « naturalia[xi] ». Il se dégage de ces cabinets une grande volonté d’organisation qui se matérialisa au XVIIIe siècle avec le projet encyclopédique de Diderot et d’Alembert et le projet de nomenclature binominale, c’est-à-dire en genre et en espèce, de Carl Von Linné[xii].

Il faudra attendre le Siècle des Lumières pour ancrer dans les esprits l’idée de démocratisation des connaissances, notamment avec l’ouverture des collections privées au grand public suite à la nationalisation du patrimoine. Naissent alors les premiers musées d’histoire naturelle pris en charge par l’État[xiii]. Assembler les collections les plus complètes possible et faire des ensembles raisonnés dans le respect d’une clarté didactique est le rêve de l’époque[xiv]. Suite à une dissociation entre les collections et l’exposition, on voit apparaître les premiers dioramas représentant des animaux dans des scènes de leur habitat particulier « préparées aux seules fins artistiques et didactiques[xv] ». Sont ensuite développées les vitrines avec des cartels explicatifs et une muséologie de plus en plus épurée[xvi]. Le XIXe siècle, considéré comme l’âge d’or des musées, représente un temps glorieux pour ce type d’institution qui émerge et se multiplie avec l’industrialisation, la montée du nationalisme, le positivisme scientifique et les expositions universelles. Aussi, les zoos et les jardins se séparent du musée et deviennent des entités à part entière tout en conservant leur vocation éducative[xvii].

Entre 1960 et 1980 a lieu une explosion du champ d’activité du musée à vocation savante, d’où l’apparition des premières initiatives d’éducation extra-muséale (activités pour les écoles et les camps de jour). Vient alors une deuxième vague de démocratisation du savoir vers le milieu des années 1990 grâce au développement des nouvelles technologies et du multimédia avec les « pages Web et groupes de discussions sur Internet, activités scolaires, ateliers pour les enseignants, jeux et simulations pour les groupes communautaires, etc.[xviii] ». À cette même époque, on remarque que certaines expositions sont de plus en plus commerciales et se caractérisent par une « muséologie du divertissement[xix] ». Au même moment, les expositions deviennent engagées et visent généralement à rendre les citoyens responsables envers les espèces en voie de disparition[xx].

Les différents rôles du musée de sciences naturelles depuis sa création
La question au centre de cette thématique est la suivante : l’évolution du rôle du musée de sciences naturelles à travers le temps est-elle à la base de la tendance à la responsabilisation sociale actuelle ? Il s’agit de déterminer quelle est la place attribuée à cette institution de nos jours et d’amorcer une réflexion sur le rôle de ces musées dans les années à venir.

L’analyse des publications concernant l’histoire et les différents rôles des musées de sciences naturelles montre que le rôle de ces institutions semble avoir changé au cours des années, et ce, en lien avec les paysages sociaux et politiques dominants. Comme mentionné précédemment, si les collections s’ouvrent au public après le Siècle des Lumières, cela répond à une nécessité sociale où des richesses privées deviennent publiques et constituent les premiers fondements d’un patrimoine collectif national[xxi]. Le musée de sciences naturelles de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle attribue une place importante à la notion de démocratisation du savoir et aux fonctions de conservation et de diffusion. Durant cette période, le musée joue un rôle de monstration ou d’exhibition de ces spécimens précieux, sans toutefois les expliquer[xxii].

Au milieu du XIXe siècle, la fonction d’éducation prend plus d’ampleur avec le souci d’interprétation des savoirs et des spécimens présentés. Les musées exposeront, avec un goût prononcé pour l’accumulation, des spécimens naturalisés, des fossiles, des minéraux, des herbiers et des illustrations.

Vers la fin du XIXe siècle, ce sont les principes de classification et d’exposition évolutionnistes qui règnent : la fonction d’étude prend davantage de place. Le musée de sciences naturelles possède alors un rôle autoritaire et de construction des savoirs. Ce qui est présenté est vrai et absolu. Les programmes éducatifs deviennent importants et les espaces d’exposition diffèrent des collections de recherche. Les musées sont alors source de grande fierté nationale et de conciliation des communautés savantes. Ils ont un rôle de plus en plus fort d’éducation du grand public et se spécialisent[xxiii].

Pour continuer, les découvertes successives qui arrivèrent dans la première moitié du XXe siècle permirent aux musées de mieux conserver et préserver leurs collections de manière sérieuse et scientifique. Le rôle du musée s’est transformé en protecteur du patrimoine et détenteur de l’expertise, et les fonctions de conservation et de recherche y sont dominantes. Un certain renouveau se met en place dans les années 1970 lorsque les différentes nationalités souhaitent se doter d’institutions muséales valorisant leur identité. On parle alors de décolonisation muséale et du rôle de construction d’identité par le musée[xxiv]. De plus, le développement du tourisme culturel dans la deuxième moitié du XXe siècle permet de débloquer les budgets publics nécessaires au renouvellement et à la création de nouveaux complexes muséaux. On passe des dioramas aux expositions utilisant des nouvelles technologies interactives. Le musée possède alors un rôle de relance économique et d’interprétation du patrimoine.

Au cours des dernières décennies, la fonction d’éducation, axée sur l’accessibilité intellectuelle, physique et sociale, est principalement mise en place. En raison de la prise de conscience de l’environnement et de la biodiversité par les communautés, ainsi que d’un développement exponentiel des technologies dans l’analyse et la recherche effectuées sur les collections[xxv], on assiste à une transformation dans la transmission du savoir et du rapport au savoir dans plusieurs sphères de la société[xxvi]. Il ne s’agit plus seulement d’exposer les différents savoirs au public, mais plutôt d’inclure les communautés sociales auxquelles le musée s’adresse afin de changer les comportements et les habitudes de vie du public au bénéfice de la nature et de l’environnement[xxvii]. Ainsi, le rôle émergeant du musée de sciences naturelles est alors un rôle de divertissement ainsi qu’un rôle participatif et transformatif[xxviii].

Cependant, pour reprendre les mots de Godwin, il ne faut pas oublier que « conservation, recherche et éducation sont comme les maillons d’une même chaîne et tous doivent être également solides[xxix] ». Serions-nous maintenant les témoins de l’apparition d’une autre forme de musée et d’une nouvelle fonction au sein de cette institution, c’est-à-dire la fonction morale de responsabilité sociale ?

La fonction morale de responsabilité sociale
Selon nous, en se réconciliant et en travaillant pour et avec les communautés qui composent leurs publics, les musées de sciences naturelles pourront continuer à être des institutions actuelles, actives et pertinentes. Auparavant, dans ces musées, l’accent était mis sur la propagation des savoirs à travers une temporalité distincte. Maintenant, il s’agit encore de diffuser les différents savoirs potentiels des collections, mais aussi à chacun d’entre nous de pouvoir construire certains savoirs selon nos propres intérêts et de pouvoir s’impliquer dans des projets citoyens. Qui de la société, sinon nos musées, sont les mieux placés pour amorcer une évolution du rapport de l’homme à la nature ? D’ailleurs, de nombreuses initiatives de participation citoyenne ainsi que de sciences participatives sont mises en place autant en Amérique du Nord qu’en Europe, reflétant une volonté grandissante d’inclure et d’impliquer les citoyens dans des projets pour la biodiversité[xxx]. À l’Espace pour la vie de Montréal, il s’agit même de « reconnecter l’humain à la nature[xxxi] ».

Aujourd’hui, plusieurs institutions culturelles tirent leur origine ou empruntent des fonctions au musée de sciences naturelles et se spécialisent tout en étant distinctes du musée, par exemple les zoos, les jardins botaniques, les universités, les collections scientifiques, les parcs nationaux, les refuges, les aires de conservations, etc. Le nouveau modèle mis en place est celui de la connaissance en partenariat avec d’autres institutions travaillant sur un même projet ou ayant un but semblable[xxxii]. Par exemple, le projet Citoyens et biodiversité de l’Accord Canada-France, en 2005, comprenait l’Espace pour la vie (Biodôme, Insectarium, Jardin botanique et Planétarium), le Muséum d’Histoire naturelle de Paris, la participation des citoyens à l’élaboration de certaines parties du projet ainsi que le partenariat de différents centres de recherche et universités[xxxiii]. Tranquillement, les institutions se bâtissent des réseaux, une toile tissée d’individus, de citoyens et d’actions qui, avec le temps, contribueront à une meilleure compréhension de la nature et initieront des changements de comportements.

De plus, Internet permet la création de réseaux dynamiques et augmente exponentiellement l’accessibilité des collections, des savoirs et des connaissances reliés au domaine des sciences naturelles. Ce partage de connaissances et la meilleure compréhension de la complexité du monde dans lequel nous vivons permettront de travailler plus efficacement sur des projets aux objectifs partagés qui émergeront de cette compréhension. Ces derniers seront bénéfiques pour différentes communautés qui pourront ainsi s’exprimer dans des institutions reflétant cette mouvance : les musées de sciences naturelles[xxxiv]. Une approche de conception beaucoup plus globale, multidisciplinaire, inclusive et où les diverses expertises seraient mises en présence afin de créer de façon intégrée nous semble la clé des institutions de l’avenir. La prise en compte des systèmes de valeurs et du contexte social des citoyens est la base du nouveau discours que fera vivre l’institution muséale à travers les différentes expériences qu’elle propose. Grâce à ces initiatives, il est possible de dire que le musée de sciences naturelles est réellement devenu responsable socialement.

Le défi est d’arriver à trouver une harmonie entre l’humanité et la nature. Toutefois, il est essentiel que ce défi soit pris en compte non seulement par les musées, mais par toutes les composantes de la société : il s’agit de mettre en place un projet commun. En travaillant tous ensemble, l’interdisciplinarité permet de sortir de notre ethnocentrisme culturel et disciplinaire au bénéfice d’un projet, ici l’éducation de l’homme envers la nature et la sauvegarde de la biosphère. En ce sens, les efforts, les expertises et les connaissances sont joints pour trouver une solution à un problème complexe et non pour satisfaire une quête de performance[xxxv], d’où leur utilité pour traiter les sujets touchant l’environnement, requérant la mobilisation de tout un chacun.

Conclusion
Comme nous avons pu le voir, il semble que l’évolution du rôle du musée de sciences naturelles à travers le temps soit non seulement à la base de la reconsidération et de l’implication des citoyens dans des expositions de plus en plus participatives, mais également à la base des thématiques de plus en plus incitatives et militantes des expositions, donc de la tendance à la responsabilisation sociale actuelle.

L’évolution des rôles et les fonctions mises de l’avant à une époque sont influencées par le rapport au savoir dominant, un renouvellement épistémologique étant nécessaire dans la conceptualisation et les opérations des institutions dans de telles circonstances. D’institutions protectrices d’objets sacrés, on passe à des institutions centrées sur l’information[xxxvi]. Comme le souligne l’UNESCO, les musées « permettent la présentation de notre identité et de notre diversité dans un monde en perpétuelle mutation[xxxvii] ». Une institution inscrite dans cette mouvance − et mouvante elle-même − est donc une institution qui pourra survivre à travers les années, qui saura s’adapter à son environnement et répondre adéquatement aux préoccupations sociales de ses visiteurs. Nous pensons que ce nouveau rôle est un rôle d’acteur social engagé, flexible, dynamique, et proactif envers la conservation de l’environnement et la compréhension de la biodiversité.


Ouvrages de référence

BENNETT, Tony. Past Beyond Memory, Evolutions, Museums, Colonialism, Routledge, 2004.

CLANET, Claude. L’interculturel : introduction aux approches interculturelles en éducation et en sciences humaines, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1993.

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HARRISON, Rodney, et D. O’DONNELL. « Natural Heritage », dans West, Suzie (dir.), Understanding Heritage in Practice, Manchester, Manchester University Press, The Open University, 2010, p. 88-126.

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HUDSON, Kenneth. A Social History of Museums, Londres, MacMillan Press, 1975.

LEMAY, Violaine. « La propension à se soucier de l’Autre : promouvoir l’interdisciplinarité comme identité savante nouvelle : complémentaire et utile », dans Darbellay, F., et Theres Paulsen (dir.), Au miroir des disciplines. Réflexions sur les pratiques d’enseignement et de recherche inter- et transdisciplinaires, New York, Peter Lang, 2011, p. 25-47.

MURRAY, David. Museums. Their History and their Use, Glasgow, James MacLehose and Sons, Publishers to the University, 1904.

PORCEDDA, Aude. Musée & Développement Durable, Les Muséums nature de Montréal, Paris, L’Harmattan, Édition Patrimoines et Sociétés, 2009.

RIVIÈRE, Georges Henri. « L’écomusée, un modèle évolutif », dans Desvallées, A. (dir.), Vagues : une anthologie de la nouvelle muséologie, vol. 1, Paris, Éditions W, 1992.

SCHIELE, Bernard. Le musée des sciences, Montée du modèle communicationnel et recomposition du champ muséal, Paris, L’Harmattan, Collection Communication et Civilisation, 2001.


Publication officielle

OECD Global Science Forum. Second Activity on Policy Issues Related to Scientific Research Collections, Washington, 2008.


Articles de périodiques

BRUNELLE, Charles-Mathieu. « Reconnecter l’humain et la nature », La lettre de l’OCIM, no 144, 2012, p. 19.

CAMERON, Fiona. « From Mitigation to Creativity: The Agency of Museums and Science Centres and the Means to Govern Climate Change », Museum and society, vol. 9, no 2, 2011, p. 90-106.


Bibliographie

[i] POULOT, Dominique. Musée et muséologie, Paris, La Découverte, 2005.

[ii] International Council of Museums. « La Communauté muséale mondiale, Définition du musée », http://icom.museum/la-vision/definition-du-musee/L/2/, 2012.

[iii] GOB, André, et Noémie DROUGUET. La muséologie, Histoire, développements, enjeux actuels, 2e éd., Paris, Armand Collin, Collection U, 2006.

­[iv] UNESCO. « Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, Musées », http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-URL_ID=35032&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html, 26 septembre 2007.

[v] AMHNC. « Alliance des musées d’histoire naturelle du Canada », http://www.naturalhistorymuseums.ca/index_f.htm, 2010.

[vi] OECD Global Science Forum. Second Activity on Policy Issues Related to Scientific Research Collections, Washington, 2008.

[vii] Ibid.

[viii] GOB, André, et Noémie DROUGUET. Ibid.

[ix] MAIRESSE, François. « La belle histoire, aux origines de la nouvelle muséologie », Publics & Musées, vol. 17, n°17-18, 2000, p. 34.­

[x] RIVIÈRE, Georges Henri. « L’écomusée, un modèle évolutif », dans Desvallées, A. (dir.), Vagues : une anthologie de la nouvelle muséologie, vol.1, Paris, Éditions W, 1992, p. 441.

[xi] KOSTER, Emlyn. H., et Bernard SCHIELE. La révolution de la muséologie des sciences : Vers les musées du XXIe siècle ?, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, MultiMondes, 1998, p. 365.

[xii] Encyclopedia Universalis. « Linné Carl Von (1707-1778) », http://www.universalis.fr/encyclopedie/carl-von-linne/, 15 janvier 2013.

[xiii] GOB, André, et Noémie DROUGUET. Ibid.

[xiv] POULOT, Dominique. Ibid.

[xv] KOSTER Emlyn H., et Bernard SCHIELE. Ibid., p. 367-368.

[xvi] MURRAY, David. Museums. Their History and their Use, Glasgow, James MacLehose and Sons, Publishers to the University, 1904.

[xvii] HUDSON, Kenneth. A Social History of Museums, Londres, MacMillan Press, 1975.

[xviii] Ibid., p. 69.

[xix] SCHIELE, Bernard. Le musée des sciences, Montée du modèle communicationnel et recomposition du champ muséal, Paris, L’Harmattan, Collection Communication et Civilisation, 2001, p. 139.

[xx] MILLER, Jon D. « Chapitre XVII : La nécessité d’une éducation scientifique citoyenne », dans KOSTER, Emlyn H., et Bernard SCHIELE (dir.), La révolution de la muséologie des sciences : Vers les musées du XXIe siècle ?, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, MultiMondes, 1998, p. 295-327.

[xxi] GOB, André, et Noémie DROUGUET. Ibid.

[xxii] GENOWAYS, Hugh H., et Marie Anne ANDREI. Museum Origins, [Californie aux États-Unis], Left Coast Press, 2008.

[xxiii] Ibid.

[xxiv] HARRISON, Rodney, et D. O’DONNELL. « Natural Heritage », dans West, Suzie (dir.), Understanding Heritage in Practice, Manchester, Manchester University Press, The Open University, 2010, p. 88-126.

[xxv] SUAREZ, Andrew V., et Neil. D. TSUTSUI. « The Value of Museum Collections for Research and Society », BioScience, vol. 54, n°1, 2004, p. 66-74.

[xxvi] LEMAY, Violaine. « La propension à se soucier de l’Autre : promouvoir l’interdisciplinarité comme identité savante nouvelle : complémentaire et utile », dans Darbellay, F., et Theres Paulsen (dir.s), Au miroir des disciplines. Réflexions sur les pratiques d’enseignement et de recherche inter- et transdisciplinaires, New York, Peter Lang, 2011, p. 25-47.

[xxvii] MAIRESSE, François. Ibid., et PORCEDDA, Aude. Musée & Développement Durable, Les Muséums nature de Montréal, Paris, L’Harmattan, Édition Patrimoines et Sociétés, 2009.

[xxviii] FORTIN-DEBART, Cécile, et Yves GIRAULT. « De l’analyse des pratiques de participation citoyenne à des propositions pour une éducation à l’environnement », Éducation relative à l’environnement, vol. 8, 2009, p. 129-145.

[xxix] GODWIN, Mabel Winnifred. « Ressources éducatives des musées », Museum International, vol 6, n° 4, 1953, p. 220.

[xxx] Pour plus de détails sur ce sujet, consulter le numéro « Citoyenneté et biodiversité : une réflexion sur les sciences participatives » de La Lettre de l’OCIM, n°144, novembre-décembre 2012.

[xxxi] BRUNELLE, Charles-Mathieu. « Reconnecter l’humain et la nature », La lettre de l’OCIM, n°44, 2012, p. 19.

[xxxii] HENNES, Tom. « Hyperconnection: Natural History Museums, Knowledge, and the Evolving Ecology of Community », Curator, vol. 50, n°1, 2007, p. 87-108.

[xxxiii] LANDRY, Johanne. « Une réflexion commune et durable sur la mobilisation citoyenne pour la protection de la biodiversité », La lettre de l’OCIM, n° 144, 2012, p. 5-7.

[xxxiv] CAMERON, Fiona. « From Mitigation to Creativity: The Agency of Museums and Science Centres and the Means to Govern Climate Change », Museum and society, vol 9, n 2, 2011, p. 90-106.

[xxxv] CLANET, Claude. L’interculturel : introduction aux approches interculturelles en éducation et en sciences humaines, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1993.

[xxxvi] FREEDMAN, Gordon. « The Changing Nature of Museums », Curator, vol. 43, n 4, 2000, p. 295-306.

[xxxvii] UNESCO, Ibid.

 

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